Le roi des crabes vous invite à sa table.

Vous connaissiez le crabe ? Nous vous présentons le crabe royal du Kamchatka.

ROYAL parce que cette espèce figure parmi les plus grands crustacés du monde, il peut peser jusqu’à 12 kilos et mesurer 2 mètres d’envergure…

En voilà un que je n’aimerais pas croiser avec mon masque et mon tuba.

Et KAMCHATKA parce qu’il est originaire de la mer de Béring située entre l’extrême est de la Russie et l’Alaska.

Si cette « grosse » bête n’est pas l’amie des écosystèmes marins dans lesquels elle vit (car trop vorace), sa chair délicieuse est tout le contraire pour nos papilles.

C’est dans un restaurant qui en a fait sa spécialité, et qui porte bien son nom, Le Crabe Royal, que j’ai fait sa connaissance.

Sur la place de la Madeleine c’est dans une cabane de pêcheur chic et graphique que j’ai l’impression d’entrer : coup de cœur immédiat. On me confie d’ailleurs que le bois au mur et les hublots rappellent les établissements où le crabe se déguste traditionnellement là bas.

Bien installée, c’est sans hésiter que mon estomac impatient fait son choix : pour l’entrée, ce sera verrine de rillettes de crabe, crémeux d’avocat et piment Aji Amarillo.

Si les dim sum au crabe sont les seuls à ne pas être faits maison par le chef, tout le reste l’est et ça se sent.

Ma verrine, à l’allure fraiche, estivale et colorée tient les mêmes promesses au goût : trio gagnant pour l’avocat onctueux, la douce purée de mangue et les rillettes de crabe aux herbes fraiches et à l’Aji Amarillo, piment jaune péruvien qui vient parfumer et relever délicatement l’ensemble. Les dim sum sont quant à eux bien garnis et bien cuits, accompagnés d’une sauce soja ou d’une sauce aigre douce c’est une entrée sans surprise peut être mais bien faite.L’opération séduction de mon crabe aux pinces d’or n’est pas terminée et pour le plat, je me laisse tenter par un roll au crabe accompagnée de la sauce dites : (pas si !) classique.

Alors là, je voulais du gourmand, je suis servie !

C’est dans un pain brioché et légèrement croustillant que je déguste la chair tendre et généreuse de notre crustacé star. La garniture est assaisonnée d’herbes fraîches et accompagnée de morceaux de tomate et d’avocat, un petit coup de mayo moutardée, de citron vert et de ciboulette et c’est jackpot.

En face le crabcake est tout simplement sublime. Croustillant à souhait, moelleux aussi mais surtout à l’assaisonnement parfait : une pointe de mayonnaise enrichit la chair et des herbes et du piment relèvent le tout. On vous conseille néanmoins de le prendre en entrée, la ration est moins généreuse que la mienne.

Pour 29 € (17€ le roll au crabe), mon déjeuner fut royal et c’est le cas de le dire !

J’oubliais le service que j’ai beaucoup apprécié : attentif, présent mais pas trop, efficace et personnalisé. Le personnel prend plaisir à partager l’histoire de son produit phare et l’amoureuse produit que je suis adore ça.

Pour les fous de produits de la mer, le restaurant propose aussi une épicerie marine : tarama, rillettes et conserves de poissons sont à la vente.

Enfin, pour ceux qui souhaiteraient inviter le crabe royal à leur table à la maison, il peut être préparé minute et vendu à emporter, royal non ?

 

Le Crabe Royal

19 Place de la Madeleine

75008 Paris

Ouvert du lundi au samedi en service continu de 12h à 22h30

Edit du mardi 22 Février 2019 : Retour à cette table royale…

On est lundi soir, et l’on sait que cette adresse nous accueillera facilement pour un dîner Early Bird qui permet de rendre son lundi festif sans finir trop tard. L’accueil est toujours là, une responsable d’exploitation souriante et ravie de nous redonner les qualités de la bête qui fait le concept du lieu.

Rillettes de crabe à la mascarpone et oignons frais pour démarrer, le tout accompagné d’un verre de Pouilly fumé. Nous redécouvrons le menu avec la même impatience… Retour sur ces dim sum vapeur à la chair de crabe royale pour poursuivre, légers et surtout à la fois moelleux mais généreusement garnis, on se régale.

Côté plats, place à l’innovation : alors que j’opte pour le crabe fumé et ses lentilles corail, mon acolyte craque pour la pince en 3 versions : au naturel, gratinée et légèrement épicée, caramélisée au miso. Trois versions qui nous rappellent la qualité exceptionnelle de la chair de ce crabe.

Reste le dessert, un cheesecake nature de chez Rachel’s cake, toujours un bon choix. Nous hésitions avec la mousse au chocolat ou la tarte au citron meringuée, mais cette dernière note comble à merveille la fin de notre appétit, et ce dîner réconfortant de janvier.


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