L’As du fallafel, la pita que Paris s’arrache…

En voilà un qui n’a pas choisi son nom par hasard, l’as du fallafel israélien mène la danse rue des rosiers, sans perdre la cadence… « Toujours imité, jamais égalé »… Voilà qui résumerait l’expérience unique à vivre dans cette petite échoppe du marais.

J’ai attendu 7 ans avant de daigner y mettre les pieds et affronter la queue qui, je dois l’avouer, m’a toujours découragée malgré la curiosité qu’elle suscitait. Ça grouille comme nul par ailleurs ici, la musique attire l’oreille, les effluves chatouillent nos narines et surtout cette file d’attente interminable ne fait peur à personne. Quel est donc leur secret ? Certaines stars telles Lenny Kravitz en font même leur cantine, c’est du délire ! D’ailleurs en choisissant de s’installer sur place, on admire sur les mûrs les photos de personnalités s’étant arrêtées en chemin…

A force de passer devant il fallait bien m’en approcher et me voilà vite bien entourée. Mon complice du jour : Yaïr, l’un des adorables serveurs de la maison, ami d’un ami. Jackpot il me fait entrer sans la moindre attente ; cela dit il est 15h et le service est déjà plus calme. Il me rassure « Chez nous, la file bouge vite, il faut 15 secondes pour sortir une pita ! » Et bien croyez moi que ça dépote, prêt de 2500 personnes sont servies les jours de semaine et ce chiffre peut grimper jusqu’à 4500 le dimanche.

Derrière cette success story, le travail d’une famille soucieuse de servir du bon et proposer quelque chose de nouveau aux habitants du quartier, nous sommes en 1979, le 34 rue des rosiers était à l’époque une épicerie casher tenue par les parents de Yomi aujourd’hui aux commandes du restaurant. Ils démarrèrent en vendant quelques fallafels aux clients, une petite friteuse dans un coin et le bouche à oreille comme meilleure promotion, déjà la mèche avait pris.

Ils fermeront l’épicerie, rachèteront la boucherie mitoyenne, récupéreront la cour à l’arrière de l’établissement pour passer de 26 couverts à 110 couverts !salle-las-du-fallafel

Puis c’est la vente à emporter qui se développe et ne s’arrête jamais… De midi à minuit, tout Paris défile, les fallafels sont constamment en cuisson, archi frais et archi croustillants ils n’attendent pas une seconde. Tout est ainsi, ultra frais.vente-a-emporter-1

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Le patron le dit lui même « J’achète le meilleur pour mes clients, une belle matière première, toujours ultra fraiche, alliée à un savoir faire indétrônable ».

Près d’une tonne de chou est passée par semaine, les crudités sont des éléments clés des sandwichs et des assiettes proposées à  la carte. Le soir, les quelques restes qu’il peut y avoir sont jetés, les préparateurs remettront cela le lendemain. Côté sauces c’est un duo gagnant, houmous tartiné dans la pita et thrina au dessus (crème de sésame détendue avec de l’eau). Les clients peuvent alors ajouter le harissa de la maison.table-l-as-du-fallafel-2

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Assez parlé, je commande ! Installée sur l’une des banquettes du fond de salle en moins d’une minute je suis servie, plus rapide tu meurs, du jamais vu à Paris. Le tout avec le sourire et la gaieté d’un service rythmé.

pita-fallafelVoyez donc ces fallafels dorés à souhait, toutes ces crudités fraichement taillées, ce pain moelleux qui enrobe le tout… Je croque, je savoure et j’assaisonne encore et encore… C’est extra. De la mâche, du moelleux, du fondant, c’est chaud et froid et le mariage d’épices des fallafels n’est comme aucun autre gouté jusqu’ici.ouverture-lasAffamés en vadrouille dans le marais, ne cherchez plus. Rassurez vous l’attente est loin d’être longue, à la vente à emporter c’est archi rodé, on prend votre commande dans la file, vous payez déjà et récupérez un ticket. Calculez le nombre de personnes devant vous et multipliez par 15 secondes, vous connaissez votre timing… Et croyez moi qu’il en vaudra bien vos prochaines minutes.

L’As du Fallafel

34 rue des rosiers

75004 Paris

01 48 87 63 60

Fermé le samedi

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2 Commentaires

  1. AuroreVoyage

    20 décembre 2016 at 13 h 47 min

    Pour y être allée quelque fois, c’est vrai que ça ne s’arrête absolument jamais, il y a toujours énormément de monde !

  2. Paris Food Blog : annuaire blogs cuisine

    25 décembre 2016 at 12 h 27 min

    Une queue qui n’en fini pas… Mais des pitas qui vallent le coût ! Même si je préfère toujours et encore celles faites à la maison ;). Néanmoins, j’ai été un peu déçu des falafels.
    Mais il n’y a pas photo, c’est le meilleur snack/falafel/pita de la rue et même du Marais
    En tous les cas, merci pour cet article !
    Clément

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