Si vous demandez à Google, la description intrigante du lieu vous laissera songeur : « Fine cuisine fusion japonaise dans un bar à vins et bistrot au look branché basé sur des matières brutes ».
Alors on s’y rend, et pourquoi pas en kimono pour ceux qui cherchent l’authenticité. Non pas au numéro 116 de la rue, c’est un leurre ! On espère que le nom n’est pas inspiré du code postal (75116 ici).
Ne vous fiez pas à la carte un peu foutoir écrite sur l’ardoise, les plats sont ici tous succulents en bouche et abordables en prix…
Au menu : des basiques bien faits, bien assaisonnés et respectant la cuisine japonaise. Tout a vraiment bon goût. N’imaginez pas la surdose d’épices, la gastronomie japonaise est plus subtile, on est ici dans l’équilibre gustatif mais aussi nutritionnel de ces assiettes complètes.
En guise d’amuse-bouche, chaque client déguste la soupe du jour, en ce mardi froid de novembre c’est le potimarron qui nous réjouit. Crémeuse et parfaitement assaisonnée, on démarre fort.Le choix des ingrédients et le mariage des textures du bœuf soboro étaient autant intéressants qu’originaux : viande émiettée tel un souvenir d’enfance, de la laitue dans un plat chaud, du riz et des pâtes ensemble, le pep’s du citron, encore une fois un vrai parti pris mais une bonne idée du chef originaire de là bas.
Pour ceux qui recherchent plus de fraicheur, optez pour le tartare de thon, un choix tout aussi réussi, copieux et équilibré.Pana cotta vanille aux fruits rouges et mango coco pour finir en douceur…
On a aimé : les gros bols en bois, les serveuses à l’accent asiatique, les viandes exposées dans un frigo vitré dans la salle du restaurant, l’amuse-bouche surprise de saison, les desserts dinguos et la devanture du restaurant qui crée vraiment une rupture dans une rue inanimée.
Pour les budgets plus élevés, tentez le faux filet de Wagyu ozaki bœuf japonais d’exception proposé à 90€. Et si vous souhaitez encore plus de paillettes, foncez à côté, l’adresse gastronomique « Pages » y est bien entendu liée.
Last but not least, l’adresse est une pointe victime de son succès, on vous conseillera d’y aller avant la période de rush, les plats du 116 ça se mérite !
2 Rue Auguste Vacquerie
75116 Paris
Du lundi au vendredi midi et soir, le samedi au dîner uniquement
Nicolas
Diplômé d'une école de commerce, Nicolas est investisseur dans les start-ups. Friand des nouveautés dans la Food Tech il suit avec passion les innovations du secteur. Entre deux réunions, il met la main à la pâte pour régaler ses tables avec comme spécialité : son poulet au miel. Jardinier dans l’âme, il s'adresse à la terre avec amour et patience pour rendre fertile un terrain plutôt hostile : son jardin parisien. Il nous a tout de même sorti une courgette de 856 grammes l’été dernier ! Son épice préférée : le gingembre. Sa startup préférée : Agricool, des fraises cultivées localement sans OGM et sans pesticide.
1 commentaire
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Aurore
20 novembre 2017 at 11 h 58 minLes plats ainsi que la décoration ont tout bon !