C’est une longue histoire, Michael White et moi on se connaît depuis que je suis ado. Alors que j’étais jeune fille au pair aux Etats Unis pendant les années lycée, il explosait déjà sur la scène foodie de NYC. Alors que je cuisinais les barbecues du weekend et autres recettes françaises dans ma famille d’accueil, je rencontrais sa famille justement voisine. Un petit monde, on n’a pas fini de le dire !
Alors à chacune de mes visites à NYC, impossible de ne pas nous retrouver pour update XXL et il faut dire qu’avec lui, ça n’arrête jamais. Bien connu pour ses concepts italiens, sa dernière ouverture fait une fois encore la part belle à l’Europe, mais cette fois ci…La nôtre puisque nous partons en Provence depuis Big Apple !
C’est grand, très grand, une machine de guerre entre Park Avenue et la 63ème qui accueille depuis plus de 2 ans maintenant son nouveau concept : Vaucluse.
Le nom donne le ton. On découvre une carte à l’image des spécialités françaises : pâté en croute, foie gras, poireaux vinaigrette, truite amandine ou encore canard à l’orange. Et cela jusqu’au dessert avec la tarte aux pommes à sa façon ou encore le vacherin.
Ce soir d’automne je retrouve mon amie Clara pour rentrer en France. Expatriée depuis des années ici, rien de tel pour lui faire plaisir avec un retour aux sources.
L’équipe est adorable, encore un grand succès de l’Amérique où l’art de l’accueil est tout de même des plus vérifié.
Après une courte visite des cuisines, où c’est encore le calme avant la tempête, nous prenons place sur la banquette dans la salle principale.
Coupe de champagne rosé et huitre au granité vinaigré pour démarrer. C’est frais, parfaitement assaisonné, l’huitre est juste laiteuse comme je l’aime. Parfait pour se mettre en appétit. Sans parler du pain, produit sur place dans leur propre espace boulangerie…
Notre adorable serveur nous propose le pâté en croûte du chef pour patienter, la technicité est bien là. On reconnaît une pâte parfaitement cuite, une viande mélangée autour de la volaille (canard, poulet et foie gras) et une goûteuse duxelle de champignons.
Puis on attaque les plats : Casoncelli pour elle, la spécialité de Michael reste bien les pâtes, ici farcies à la courge butternut, aux biscuits amaretti et servies dans une sauce au beurre de sauge, un classique toujours aussi fou…
De mon côté c’est un filet de loup de mer, chou romanesco, crème de chou-fleur et pignons de pin. La cuisson est divine, la peau croustillante et la chair parfaitement moelleuse. C’est à la fois doux et salé, j’adore.
Du sucre ! On ne passera pas à côté de deux desserts signatures du lieu, conseillé par mon ami Rocky l’excellentissime bras droit du chef depuis des années : la crème au chocolat façon grand-mère et la tarte aux pommes. La tarte est un poil trop sucrée à mes yeux ainsi que son sorbet mais la pâte sablée maison et la touche de noisette est divine. La crème chocolat est un sans faute, à la fois archi crémeuse, sucrée mais parfaitement relevée par l’amertume du chocolat c’est un bonheur.
De quoi clôturer le voyage à la française avec brio, encore une fois bravo ! Une brasserie chic qui invite les new yorkais à découvrir la gastronomie de chez nous et les français expatriés à un joli retour aux sources.
100 E 63rd St,
New York, NY 10065
États-Unis
Ouvert tous les jours au déjeuner et au diner
Le plus : Jazz le dimanche (brunch & dîner) ainsi que le mercredi et le vendredi soir.
Marion
La cuisine ? Je suis tombée dedans quand j'étais petite. Passionnée de cuisine et bonnes adresses, je partage avec vous mes recettes, restaurants et autres découvertes sur ce blog. A bientôt !
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