Un mercredi soir, on se retrouve rue Louis Leblanc, dans ce 10ème où fleurissent depuis quelques temps les nouvelles adresses. Une fois n’est pas coutume, le resto du soir propose un concept mono-produit. Je pensais qu’on avait fait le tour du sujet, que chaque plat, chaque spécialité avait désormais son resto dédié, mais il faut croire que non, visiblement personne n’avait encore pensé à mettre le poulet à l’honneur. Allez, pourquoi pas, après tout, qui n’aime pas le poulet ? Allons leur voler dans les plumes voir de quoi il retourne.Première bonne surprise, le lieu est sympa : devanture attirante, déco contemporaine avec un petit look patiné, cuisine ouverte avec vue sur la rôtissoire (eh oui, on dit une rôtissoire), lumière d’ambiance, chouette logo, playlist qui va bien, staff jeune et chaleureux. Ce soir-là, il y a une famille, quelques couples et des tables de copains par l’odeur du poulet alléchés.
A la carte, ça se confirme. En plat, du poulet donc, de la bestiole Label Rouge qui a grandi au grand air. Mais Roast ne vous la fait pas à l’envers pour autant, le poulet, même normand et élevé dans l’herbe, ça reste un plat accessible : 7€ le quart de poulet, 12€ le demi et un joli choix d’accompagnements sympa entre 3 et 6€. Il y a aussi un chicken burger, mais on a préféré opter pour la back to basics.
Avant de rentrer dans le vif du poulet, Eloi le propriétaire des lieux, nous conseille de goûter ses Pépites : ici pas de gâchis, on récupère des petits morceaux de poulet effilochés sur les carcasses, on mélange à du philadelphia et on panne. Le tout accompagné d’une mayo à l’estragon maison, tout simplement une tuerie !!! On enchaine avec le fameux poulet, hyper tendre, avec une peau bien croustillante. En pleine phase régressive, j’ai l’impression d’être chez ma grand-mère un dimanche, sauf que là, j’ai un plein cruchon de sauce rien que pour moi. Cerise sur le gâteau, les accompagnements sont hyper gourmands. On a craqué pour le gratin dauphinois au Saint Nectaire et les Froast (frites, parmesan, persil et ail), pile poil ce qu’il faut pour soigner sa déprime saisonnière.A l’heure du dessert, le tiramisu fait l’affaire, mais c’est le fromage qui se démarque : trois fromages choisis chaque jour par l’équipe au marché du coin, une vraie belle assiette qui tient ses promesses. Côté bar, on n’est pas en reste. Bien sûr, il y a des vins et de la bière (parisienne s’il-vous-plait), mais aussi un choix de cocktails qui fait la part belle au gin tonic. Sur les conseils d’Eloi, Jules, qui a un master en gin-to a tenté le Monkey 47, et ça lui a beaucoup plu.
Bref, ce petit poulet se débrouille sacrément bien ! On mange très bien, l’accueil est chouette, le lieu sympa et le rapport qualité-prix imbattable, des adresses comme ça, on en redemande !
25 rue Louis Blanc
Paris 10ème
01.42.82.11.37
Solenne
Solenne et moi, on s’est rencontrées au sein d’une association étudiante en charge de la publication d’un city-guide, où nous étions responsables de la rubrique restaurants. De tests restos en dîners à Paris, on ne s’est jamais perdues de vue. Une blonde, une brune, une parisienne, une Chtimie, mais en commun le goût des bonnes choses, l’envie de dégoter la bonne adresse, le plaisir de réunir nos potes autour d’une bonne table. L’occasion était trop belle de renouveler notre duo. Passionnée, gourmande, curieuse, avec un ton bien à elle, je suis ravie de lui faire une place dans les chroniques de MAD !
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