C’est le soleil dans l’assiette, la qualité des ingrédients, le raffinement des saveurs, la richesse d’un terroir riche et le reflet de traditions culinaires aux influences franco-espagnoles… Manger « à la basque » c’est s’assurer de gourmandise, de générosité et de plaisir.
Entre le bonheur d’un jambon de pays découpé au couteau, un gigot d’agneau de la région à partager entre amis ou encore de lamelles d’Ossau Iraty, le tout accompagné d’un verre de vin local avant de finir avec le gâteau basque artisanal, chez eux on connait l’art du bon.
Les connaisseurs attendent d’ailleurs déjà les périodes estivales pour retrouver ces moments magiques… Puis, ils en rentrent à peine qu’ils repartiraient le lendemain.
Mais rassurons nous. Prenons donc la rue Duvivier au cœur du 7ème arrondissement parisien et trouvons y un peu de soleil.
Ici depuis 4 ans maintenant, le chef Thierry Dufroux, bayonnais d’adoption, officie dans ses mûrs et propose la cuisine de son cœur.
Armes faites au Chabichou à Courchevel puis chez Michel Gérard ou encore Bernard Loiseau, les plus grands ont pris soin de lui transmettre le goût d’une cuisine bien faite, généreuse, riche de saveurs et l’attention aux clients. Alors on y va et on y revient, découvrant une carte changeant au fil des saisons annexées de plats du jour créatifs, oscillant entre tradition française et influences du Sud Ouest. De la cuisine au service en salle, c’est le soin de chacun et le plaisir des esthètes du verre à l’assiette. Ce midi là, je retrouve un ami chef pour découvrir le lieu… On démarre avec une coupe de champagne rosé accompagnée des rillettes de la maison, pain Poujauran servi tiède, détail de taille…
A côté, des petites gougères à la truffe et au chorizo aériennes poursuivent l’éveil de nos papilles, c’est à la fois léger et gourmand. Une petite attention accueillante parfaite pour nous réchauffer cette semaine de janvier…
A la carte du déjeuner ce jour là, je choisis une entrée hivernale « La garbure », une soupe typique du Sud Ouest au chou et aux petits légumes dans lequel le chef a ajouté des morceaux de jambon artisanal signé Louis Ospital. Quelques lamelles de truffe sont les bienvenues au centre et parfument le bouillon, un délice…
En face la terrine de gibier et foie gras au pruneau du bistrot fait plaisir. Bien réalisée, bien assaisonnée, ni peu ni trop grasse, elle nous rappelle les souvenirs de nos grands mères.
Côté plat ce sera les Saint Jacques, épinards, fricassée de champignons et bisque de crustacés pour moi. La volaille jaune des Landes mijotée au vin jaune, riz « bomba » façon pilaf, entendez ici un riz espagnol souvent utilisé pour réaliser la paella.
Nos assiettes sont saucées jusqu’au bout, bon signe me direz vous !
Arrive l’un des desserts spécialité du chef, le Mont Blanc à la crème de marron, encore une fois bien réalisé et dans la continuité de ce repas réussi. Bravo chef !
Alors que le midi la clientèle de quartier, les déjeuners d’affaires ou autres rassemblement d’épicuriens profitent de l’espace et de sa formule à 24 ou 34 euros, le soir la salle revêt son habit blanc, les tables sont napées, le cadre devient alors plus intimiste et chaleureux pour des dîners aussi bien entre amis, qu’en couple.
Le chef propose alors un menu à la carte ne dépassant pas les 38 euros ou sa composition de saison en 6 temps à 52 euros, un petit plaisir à s’offrir peut-être mais l’assurance d’être bien reçu, bien manger et prendre un bol d’air basque !
23 rue Duvivier
75007 Paris
01 45 51 41 77
Marion
La cuisine ? Je suis tombée dedans quand j'étais petite. Passionnée de cuisine et bonnes adresses, je partage avec vous mes recettes, restaurants et autres découvertes sur ce blog. A bientôt !
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