Les Fils à Maman Abbesses, la régression, ça a du bon !

Les Fils à Maman, c’est l’histoire de trois potes qui se lancent dans la restauration avec un concept tout simple : une cuisine comme chez maman, qui plairait à la fois aux grands enfants et aux jeunes adultes accompagnés de leur marmaille. 10 ans plus tard, le groupe compte 23 établissements dans toute la France et en ouvre désormais 5 à 6 par an. Comme quoi il y avait des entrepreneurs dans la restauration bien avant Big Mamma et consorts.

Marrant, on habite juste à côté de celui du 18ème, et on n’avait pas repéré cette nouvelle adresse un peu planquée dans une perpendiculaire à la rue des Abbesses. On rentre dans le resto, et là boum, on se retrouve directement plongés dans les années 90. Dans chaque détail de la déco, on retrouve un peu de son enfance. Enfin si on a grandi en France, Jules dont ce n’est pas le cas, a donc subi patiemment ma phase régression « Han, y’a un interview de Bernard Minet dans leur gazette ! Comment ça y’avait pas la bibliothèque rose en Espagne ? Tu veux dire que t’as jamais lu le Club des cinq ? »

Heureusement, l’industrie agroalimentaire étant aussi puissante que peu créative, de ce point de vue-là, on avait les mêmes références. Car à la carte aussi, on ressuscite les vieux classiques (de l’époque où on s’en foutait pas mal de l’huile de palme et des E machins-trucs). On craque donc immédiatement pour les croquettes de Babybel. Et là, en croquant dans ces petites choses à la fois croustillantes et fondantes, on se dit que la régression ça a du bon.

Jules est petit joueur et opte ensuite pour le poisson du jour, frais, bien cuit, avec une sauce sympa et des légumes pas mal, je le souligne parce que le poisson au resto, c’est pas toujours une réussite (genre j’en mets un à la carte, pour les relous qui sont au régime, mais bon faudrait quand même pas que ça me donne du boulot).

Moi j’ai à nouveau 9 ans dans ma tête, plus rien à foutre des contingences diététiques, fidèle à ma thématique fromagère, je m’attaque au gratin de macaronis au comté. Mais pourquoi diable ma mère ne nous a jamais fait ça ???! Tu m’étonnes que même Hélène Darroze en mange. Ce truc, c’est la vie, ce fromage fondu sur les pâtes fondantes, pour un peu ça donnerait envie à Laëticia de partager avec David et Laura, mais je sens qu’on s’égare du sujet.On fait une petite pause pour lire la Gazette, on a d’ailleurs bien rigolé en lisant la rubrique Economie qui annonçait que l’enseigne « ne faisait pas d’économie sur la Chantilly, le Nutella et les petits LU », #make90sfoodgreatagain. Et ni une ni deux, on se partage un tiramisu au Kinder. Le terme partager est un peu usurpé, dans la mesure où on s’est quasiment battus à coups de cuillère. Le traditionnel «tu sais, moi je suis pas trop sucré » de Jules ne s’appliquant visiblement pas à ce dessert en particulier.

Bilan de cette petite soirée « retour en enfance » : cuisine honnête, déco marrante, service aussi sympa qu’efficace, idéal pour une bouffe entre copains et en cas de nostalgie soudaine.

Bon à savoir :

Tous les mardis et mercredis soirs, c’est retransmission des matchs (un super bon plan pour se débarrasser des soirées foot de Jules)

Chaque premier mardi du mois, c’est le dîner des mamans : une super maman en cuisine et un plat unique pour tout le monde.

Le vendredi midi, c’est plat du jour et dessert pour le prix de votre choix ! Oui oui, vous avez bien lu, vous donnez ce que vous voulez.

Le dimanche, c’est brunch régressif, de 12 à 16h pour 25€

Les Fils à Maman Abbesses

6 rue Aristide Bruant

75018 Paris.

Tel : 01 42 23 70 83.

Ouvert le vendredi midi de 12h à 14h30 et du mardi au samedi de 19h30 à 22h30 (Minuit le week-end)

Brunch le dimanche de 12h à 16h

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