Ce mercredi soir de juillet, en attendant impatiemment nos vacances arriver, on prévoit un diner papote entre copines autour d’une bonne table, une vraie habitude maintenant !
Cette fois ci, plan repéré sur le site Lafourchette, on essayera l’Agapé Substance, petit du resto étoilé l’Agapé ! Petit, petit, pas si petit l’ami ! Le restaurant est d’ailleurs très suivi par le guide rouge… Je peux mentionner aussi l’Agapé bis, le dernier du trio, plus en mode brasserie de luxe pour lequel j’ai eu de très bons échos également. Nous profitons d’une offre -50% sur le menu carte blanche le soir jusque la fin de l’été…Ce grand menu nous est donc servi pour 64.50 euros au lieu de 129 euros, great !
Une idée plutôt pas bête pour remplir son resto en plein été, profitons en !La salle n’est pas pour autant remplie, les serveurs sont au top du début à la fin, ni trop présent, ni trop absent, on s’occupe de notre table dans la plus grande délicatesse, un sans faute ici.
A peine arrivée, de délicieuses chips de betterave nous sont proposées, parfaitement transparentes, c’est forcément une histoire de jus séché, j’adore, elle croque sous la dent, tout juste sucrée, elle m’ouvre déjà l’appétit ! Miam nous voilà prête pour un vrai festin.
La serie d’amuses bouche continue avec cette idée sympathique et convivial de petits légumes à picorer du bout de sa fourchette. Ils sont accompagnés d’un curd citronné, de chapelure d’olive et de petites pousses savoureuses, frais et ludique j’approuve !
Pour continuer, la gourmandise arrive en force avec de délicieux petits financiers de chorizo. Financiers surtout par leur formes car point de poudre d’amande ici, c’est plutôt un petit cake tiède au chorizo façonné dans un moule à financier, c’est tout aussi bon, gourmand et salé à point.
Arrivent alors THE gaspacho de la mort ! Une association à laquelle je n’avais encore jamais pensé : tomate + melon, grandiose ! Le melon réhausse la touche sucrée de la tomate naturellement, on garde le côté chapelure d’olive noire, le chef aime cela on s’en rendra compte tout au long du repas. La petite pointe d’huile d’olive et la fraicheur du basilic reveille le tout, c’est top !
La dégustation se poursuit avec un enchainement de plat tous plus alléchants les uns que les autres.
On reste dans la fraicheur avec une déclinaison de légumes verts et un espuma de fromage blanc citronné, extra, j’adore ! La chapelure apporte une très discrète pointe croquante, c’est une assiette pleine d’équilibre et de produits de saison, parfait pour le plein de saveurs.
On part en Italie avec un risotto encore al dente comme je l’aime et de l’artichaut rôti et en chips, extra ! La petite crème appelle à être saucée, génial on a de parfaites mini baguettes tièdes dans notre panier au centre de la table, mention spéciale pour celle aux céréales.
Suivra ensuite l’oeuf cuit à base température, technique ! Ici c’est à 62°C qu’il nous ait servi, la température idéale pour le savourer encore parfaitement coulant au centre. Pour l’accompagner un espuma de courgette, tout en légèreté et une délicieuse pointe de vanille. Le pamplemousse n’apporte pas forcément quelque chose ici, je pense que je m’en serai passée, le reste un régal de lui même.
Place à trois coups de coeur ; on monte encore d’un cran ! Whaou !
La langoustine et son jus de crevette, DEMENT, tout juste panée, elle s’accorde à merveille à la gourmandise naturelle du petits pois, plus personne ne parle c’est plutôt bon signe, les yeux ecarquillés les unes envers les autres, c’est ce que j’appelle de la jouissance culinaire ! Et ce n’est pas près de s’arrêter là quand le bar fumé aux feuilles de citronnier arrive à table, l’assiette une fois de plus en jette ! Je n’ai jamais, et je dis bien jamais, mangé un poisson aussi bien cuit. Et pourtant c’est à coup sûr le genre de plat que je commande au resto.
La fibre se détache de ma fourchette, il fond en bouche et son côté fumé si léger n’altère en rien sa pureté, il est juste parfait. Je n’arrive même plus à trouver les mots, c’est une véritable expérience gastronomique, un voyage vers la perfection. Je me régale même plus que chez Passard, whaou…si si je l’ai dit…, c’est forcément différent, mais je crois que dans TOUTES LES ASSIETTES dégustées à Paris, je n’ai jamais trouvé cela. Quel effet !
Et on continue avec le black Angus, OMG ce boeuf, j’en mangerai tous les jours dès le petit déj. Il fond dans la bouche… Sa petite pointe de moelle sur le dessus fond avec le tout, la fleur de sel en finition idéalise cet assaisonnement, c’est jouissif. Là plus personne n’ose même se regarder, on est seule à seule avec nos assiettes, non mais vraiment ? Merci mon Dieu pour cette nature si riche !
Place au sucré maintenant. Toujours dans la légèreté, on ne se sent pas lourdes ni rassasiées, tout est fait avec finesse.
Pour débuter un petit sorbet de concombre tout juste sucré servi avec un tronçon de rhubarbe confite et des petites meringues à la rose, trop top ! Une association très girly aussi jolie que délicieuse.
La déclinaison de fraises qui suit est elle aussi raffinée et délicate, les fraises sont marinées, d’autres sont juste là pour leur grande qualité et se suffisent à elles-même, parfaites.
Enfin, on termine sur une note chocolatée bien sûr avec un travail entre chocolat noir et blanc en texture tuile, chapelure et biscuitée. Le tout relevé par l’acidité du yuzu proposé en crème. Très sucré ce dernier mais parfait pour rééquilibrer l’amertume du chocolat. Brillant une fois de plus.
Quelle soirée ! On ressort conquises par ces assiettes. Le service est lui aussi parfait. Le seul bémol porterait sur le cadre, particulier je dois dire. Nous sommes ici dans un concept de table d’hôtes centrale partagée, cela me plait. Mais éclairée à la lumière des néons, au rez de chaussé sur rue avec une vitre voilée et des miroirs plus ou moins affirmés en salle, on a presque l’impression d’être dans une bulle. C’est assez futuriste et moderne sans pour autant m’avoir tant séduit. Ce serait la seule raison pour laquelle 129 euros pour un tel menu ne me convaint pas tant que cela. Je me sentais si bien dans des cadres comme chez Saturne à l’ambiance boisée pleine de modernité.
Allez y donc plutôt avec des personnes modernes et ouvertes à la nouveauté, gourmandes bien sûr et prête à en prendre plein la vue ! Du début à la fin se fut un vrai spectacle, un enchainement croissant vers la perfection, bravo à l’équipe et merci pour ce deal vraiment canon de lafourchette.
Je note simplement que les convives à nos côtés ont eu 2 plats de plus sans avoir réservé avec la fourchette, cela ne me surprend pas, j’en avais déjà bien assez !
66 rue Mazarine
75006 Paris
01 43 29 33 83
Marion
La cuisine ? Je suis tombée dedans quand j'étais petite. Passionnée de cuisine et bonnes adresses, je partage avec vous mes recettes, restaurants et autres découvertes sur ce blog. A bientôt !
3 Commentaires
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Julien
12 septembre 2013 at 21 h 06 minUn restaurant qui donne envie, on a entendu du bien et du mal. En tous cas, un grand bravo pour ton blog qui est superbe
Corinne
29 novembre 2013 at 9 h 48 minCette recettes est vraiment très bonne, j’ai très envie de la gouter cette recette!!
Restaurant Paris : David Toutain, une graine d'étoile déjà semée... | Recettes de Cuisine de Marion Flipo
9 mai 2014 at 7 h 03 min[…] l’Agapé Substance que j’avais tant aimé, c’est dans son restaurant ouvert tout récemment que je dine ce […]