Alberico Penati sait ce qui est bon, maîtrise parfaitement la cuisine italienne et prend le soin de faire plaisir à ses clients. Des qualités essentielles à un chef de renom étoilé depuis bientôt 2 ans.
Amoureux de son terroir, lire sa carte en est un hommage, les appellations s’enchainent mettant en lumière le meilleur de l’Italie. Le produit mais aussi la saison et la créativité débordante d’un passionné. Chez lui c’est un mélange de simplicité, saveurs et raffinement.
A peine entrés dans le restaurant, c’est d’ailleurs ce que l’on ressent le raffinement et l’élégance de la simplicité. Ici la douce décoration harmonieuse de sa couleur beige et framboise nous apaise tout juste installés.
On découvre l’identité de ce chef en lisant la carte dont 90% des ingrédients proviennent d’Italie : bœuf « Scot- tona » et veau « Fassone » du Piémont ; agneau de lait des Pouilles ; cochon de Sardaigne ; les fameuses tomates de Gerardo di Nola en été ; les petits haricots de Sorana ; l’un des meilleurs jambons d’Italie d’Osvaldo de Cormons dans le Frioul ; sans oublier le café Giamaica Verona, que le restaurant Penati Al Baretto est l’un des rares établissements à proposer à Paris.
En pleine saison de la truffe blanche lors de mon passage, le produit nous est présenté dans son écrin et un menu spécial lui est dédié.
On nous accueille avec les éclats de parmesan « Vacche Rosse » 36 mois d’âge et une corbeille d’assortiment de pain, foccacia, gressin, huile d’olive extra vierge D.O.P de Sicile et deux tapenades maison, l’une à l’aubergine, l’autre au brocoli. Déjà un délice… Coup de cœur pour cette corbeille autour du pain et ces petits biscuits sablés au romarin et à la fleur de sel qui se suffisent presque à eux même.
Pour la suite aujourd’hui dans mon assiette ce sera le duo « Potimarron de Montavo et betteraves marinées accompagnées d’anguille fumée ». Une entrée arrivée à la carte il y a peu pour sublimer l’hiver. C’est fin, parfaitement assaisonné et relevé de l’anguille. En face « Cime di rapa, ail, huile, coquilles Saint-Jacques et gorgonzola », évoquant une tombée de brocolis sauvages italiens, Saint Jacques snackées et gorgonzola… Deux sublimes mises en appétit !
Côté plat, j’opte pour la suggestion du jour « Ravioli à la caponata de légumes et crème de cèpes », en face le risotto de Trevise et fromage Castel Magno. EXCELLENT.
Les raviolis maison sont parfaitement cuits, al dente, bien nappés d’une sauce gourmande et riche de goût ! Les légumes de la caponata mettent du soleil dans l’assiette tout en étant associés au côté forestier des cèpes, un délice.
En face le risotto est tout simplement parfait. Alors que la cuisson pourrait surprendre certains, c’est justement ainsi qu’il est bon. Les grains de riz, une pointe croquante sous la dent, la garniture bien cuite se marie à l’ensemble, la crème de fromage au dessus nous fait tout oublier. Whaou un risotto pareil c’est si rare.
On fait l’impasse sur le dessert mais les quelques petits biscuits qui accompagnent mon thé à la menthe sont bienvenus : sablés chocolat, sablés nature, petits muffins, etc…
Diner italien dans ce genre de lieu, noble et luxueux, ne serait certes pas tous les jours. C’est un vrai plaisir à s’offrir, on adore forcément et on le crie sur tous les toits. C’est d’ailleurs une amie italienne qui m’en parlait régulièrement comme son adresse chérie à Paris !
Sachez que pour 35 euros à midi une formule déjeuner est proposée, la bonne occasion pour découvrir l’univers du chef !
9 rue Balzac
75008 Paris
01 42 99 80 00
Marion
La cuisine ? Je suis tombée dedans quand j'étais petite. Passionnée de cuisine et bonnes adresses, je partage avec vous mes recettes, restaurants et autres découvertes sur ce blog. A bientôt !
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