Restaurant Dubaï : Nobu, le Japonais fusion sans frontière

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Il y a ces endroits que tu n’oublieras jamais, ces endroits que tu regrettes et dont tu parleras toujours avec enthousiasme… Nobu fait un peu partie de ceux-là, l’un de mes amis, fin gourmet m’en parle encore comme une adresse « mirage » à Paris, une adresse d’il y a déjà 10 ans, 2001-2003, courte vie pour ce concept qui avait pourtant beaucoup pour lui.

Le modèle, très présent à l’étranger est un carton : gastronomie japonaise et influences sud-américaines dans l’assiette, lieu atypique aux cuisines ouvertes et aux multiples espaces, implication d’architectes de renom, carte de boissons à vous faire siroter jusqu’au bout de la nuit, et surtout duplication du modèle dans les plus grandes villes du monde tout en offrant à chaque adresse sa propre identité : New York, Los Angeles, Malibu, Las Vegas, Miami, Londres, Dubaï, Pékin, Mexico, Milan, Moscou, Perth, Tokyo, Doha et plus encore.

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De passage à Dubaï pour une mission pro, je profite d’une soirée pour y diner, à vrai dire, on m’a tant parlé du lieu et de son fameux « Black Cod » qu’avant même d’y mettre les pieds je suis excitée à l’idée d’y goûter…

En entrant, nous sommes bluffés par la déco et le standing du lieu… Soyez chics ! Ici c’est plutôt talons hauts, robes et décolletés, on retrouve l’ambiance de chez Costes mais dans un tout autre style.

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Long bar à l’entrée, salon de dégustation en face, lumière parfaitement tamisée, grands miroirs et salle principale un peu plus loin. Bluffant ! On découvre un restaurant aux arcades boisées traversant le plafond, une cuisine dans la longueur ouverte sur la salle, de grandes tables rondes au centre, plus petites et banquettes sur les côtés, parquet ciré… On comprend vite le positionnement du lieu : dans son adresse de Las Vegas, le chef a son étoile.

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Place au menu, attention le bout de la ligne affichant les tarifs peut faire bondir, les plats avoisinent facilement les 50 euros sans garniture ! Mais dans un cadre pareil et avec tout le personnel qui l’anime on peut comprendre pourquoi et puis nous sommes à Dubaï… Les produits sont nobles, beaucoup de poissons crus ou cuisinés, des plateaux de sushis, makis et sashimis et bien sûr des créations signatures misent en avant, il y a de quoi faire !

Nous démarrons le diner avec quelques tempuras à partager : aubergine et potiron, mes deux favoris en général. Ceux à l’aubergine sont une tuerie, bien fondants à cœur et à la panure légère et croustillante, on adore ! Par contre, ceux au potiron manquent un peu de goût.

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Quand le fameux black cod au miso et yuzu arrive à table, je découvre un poisson parfaitement laqué, presque caramélisé. En bouche c’est un régal ! J’adore ce mariage sucré/salé et la subtilité du miso. N’ayez crainte, on s’imaginerait facilement un drôle de goût de soja mais c’est dans la finesse que l’on retrouve sa pointe salée et son goût fermenté. Le mariage a déjà bien fait ses preuves au Japon, toutes ces saveurs me rappellent les bentos que nous dégustions à tous les coins de rue.

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Le black cod est un poisson malheureusement trop méconnu en France, appelé « Charbonnier » en français, c’est un cabillaud à la chair particulièrement grasse et à la tenue ferme tel un morceau de thon ou d’espadon par exemple.

En face, saumon teriyaki et petits légumes, un plat sans surprise mais bien exécuté.

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Chanceux voyageur, repérez les adresses et offrez-vous ce plaisir, plus qu’un diner, aller chez Nobu est une expérience !

Psst, à vos agendas, en décembre dernier la presse annonçait le retour de Nobu à Paris, le chef aurait pour projet de s’installer au Royal Monceau, belle affaire à suivre…

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