Tokyo : Sushi Ginza, vivez l’expérience du poisson cru comme nulle part ailleurs.

Après la grande expérience de Tsukiji Market, c’est micro sieste et promenade dans la ville… Une journée seulement, ça passe vite, on veut en voir un max. D’ailleurs, si vous voulez encore plus d’infos sur Tokyo, rendez vous ici un article sur mon premier voyage au Japon.

Aujourd’hui je suis là pour vous parler d’une adresse bien particulière, celle qui nous a accueillis pour le dernier dîner du voyage… Un moment exceptionnel ce soir de janvier : Ginza Sushi Karaku.

Au menu le poisson cru associé à des vins français, champagne et même spiritueux. C’était grand, inoubliable et tellement atypique. Les japonais étant bien plus habitués à boire du saké ou du thé avec les sushis.

Autant vous dire qu’avec les sommeliers français d’exception qui m’accompagnaient, la barre était haute !

Et voilà qu’on démarre fort, ce chef là sait me parler : caviar, oursin, truffe. Une bombe cet amuse bouche qui… (désolée pour les goûts de luxe) ohhhhh que oui « amuse » mes papilles !

C’était juste complétement fou. Accompagné d’une coupe de champagne Brut Souverain de Henriot, qui excite le palais de ses fines bulles, on est au max.

Pour poursuivre avec élégance, une salade de pousses de radis daikon, œufs de morue à l’omelette. Et deux premiers sushis exceptionnels : daurade et coquille Saint Jacques marinées aux algues kombu. On boit un Chablis, parlons bien parlons Bourgogne.

Prends ta claque : Outre ce millefeuille de crabe et tomate, ce sont ces 2 sushis qui m’en collent une : daurade marinée à la sauce soja et au sésame ainsi que son confrère peau de daurade grillée à la flamme. Non mais oui, un sushi à la peau de poisson dans un resto de luxe à Tokyo, je n’y aurais pas cru non plus.

Mais alors là, c’est dément…. Pour l’accompagner un Meursault. Je reste dans ma région préférée…. Et d’ailleurs je me suis toujours demandée si mes parents ne m’avaient pas mis du Bourgogne dans le biberon pour que ça passe aussi bien, autre sujet.

Revenons à nos moutons, euh non à nos poissons ! Avec un petit sauté de calamars, Saint Jacques, légumes et basilic, une petite assiette bien réalisée mais sans surprise. Le mieux étant la pièce de sushi thon mariné au soja. Décidément on est surtout là pour ça. On revient aux bulles avec un Champagne rosé.

Sériole cuite à la sauce soja et foie gras, et encore du sushi de folie : thon gras, thon grillé à la flamme et maki de thon et radis daikon mariné « Takyan ». J’ai pas suivi la fin mais jackpot ici !

Deux poissons bleus prennent la suite, et leur saké Junmai Ginjo « Toyo Bijin » subtilement doux et fruité.

Last but not least, avec un Porto 10 ans d’âge (osé mais grand !) deux derniers sushis pour clore ce festin : congre et anguille.

D’ailleurs, c’est acté, mes sushi préférés sont décidément le thon gras, l’anguille et le congre. Mamamiaaaaaaa.

Comme au Japon, fin du repas avec de l’omelette, la fameuse omelette un peu sucrée et préparée avec du dashi. Et là on sort un Sauternes. Audacieux encore une fois ! Et pire encore, le chef verse le Sauternes non dans un verre à vin mais dans du thé vert chaud ! Jamais vu un truc pareil…Mais finalement ça marche aussi…

Et pour clore ce moment unique, on apprend ce soir là le décès de Paul Bocuse, nous sommes tous très émus.

Le chef souhaite rendre hommage à ce grand chef et ouvre alors une bouteille de Vosne Romanée 1er Cru Duvaut Blochet, domaine de la Romanée Conti 2002…

Tout est dit.

C’est ainsi que s’achève ce voyage au Japon. Encore une fois MAGIQUE MAGIQUE MAGIQUE.

Je pleure déjà de le quitter sans savoir quand je reviendrai…

Sushi Ginza Karaku

Montre cela au taxi driver et tu y seras :

Japon, 〒104-0061 Tokyo, 中央区Ginza, 5 Chome−6−16, 西五番館ビル

Fermé le dimanche

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